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OMNIUM BANQUE NATIONALE


August 7, 2023


Eugene Lapierre


Montreal, Quebec, Canada

Conférence de presse


Lundi 7 août 2023

Q. Après 21 ans, vous donnez en quelque sorte le tournoi à Valérie. Pensez-vous que le tournoi est en de bonnes mains ?

R.Vous parlez de 21 ans, mais je compte 22 ans. Parce que l’année où le tournoi n’a pas eu lieu à cause de la COVID, je la compte quand même, donc cela fait 22. Je pense que vous connaissez un peu Valérie. Moi, je la connais depuis longtemps. Elle était dans mon radar depuis longtemps pour mon plan de succession. J’ai parlé d’elle à l’establishment de Tennis Canada, je voulais qu’elle prenne la suite. D’abord, elle est une ancienne joueuse, on n'a rien à lui apprendre sur le tennis, elle sait exactement ce qui se passe sur les courts. Elle a joué dans tous les Grands Chelems, elle est allée partout pendant des années. Elle a arrêté de jouer assez tôt, mais cela lui a donné le temps de travailler pendant dix ans pour Tennis Canada. Elle connait tout sur ce tournoi. Et même plus, pendant son temps passé avec cette équipe, elle a développé un leadership naturel. Elle ne va pas sauter sur la table pendant une réunion, mais quand elle parle, tout le monde l’écoute et lui fait confiance. Je lui fais confiance. Elle était quelqu’un que je voulais consulter chaque fois que j’avais une décision délicate à prendre. J’ai toujours voulu avoir son avis, parce que j’ai confiance dans son jugement. Jusqu’à présent je ne peux que constater qu’elle me donne raison. Elle a très bien fait toutes les premières annonces. Elle a déjà fait de la Télévision, elle sait s’exprimer autant en français qu’en anglais. Je n’ai aucun doute. Par exemple, une des premières conférences portait sur les bourses et elle s’en est très bien sortie. Elle a un très bon jugement. Elle me donne raison sur tout ce que je pensais d’elle.

Q. Félicitations pour ces 22 ans. Vous ennuyez-vous dans des journées comme aujourd’hui ?

R. Je pense que ces journées, au contraire, sont particulièrement intéressantes. Parfois, tout se passe bien, d’autres fois, moins bien. J’ai dit à Valérie de faire en sorte de ne rien avoir à faire en commençant la journée, parce qu’on ne sait jamais ce qui peut se passer. Quand il fait beau, et que les matches sont lancés, il n’y a plus grand-chose à faire. On peut toujours trouver quelque chose à faire, mais dans une journée comme celle-ci, c’est là qu’il faut absolument faire en sorte que tout se passe le mieux possible. Mais, en tout cas, je suis heureux d’être là.

Q. Selon vous, quelle est la possibilité d’avoir un toit ?

R. La situation a changé complètement. Nous pensions avoir des ententes pour des fonds publics et nous avons voulu avoir un accord à long terme avec l’ATP et la WTA, sur le plan international. Je n’ai pas vraiment étudié le cout précis d’un toit rétractable, certainement très élevé. On regarde toujours cette possibilité. Mais il s’est passé autre chose, nous avons négocié des accords sur 30 ans avec l’ATP et la WTA et avec la Ville de Montréal, et maintenant, nous ne pouvons plus avancer l’argument que nous devons protéger notre place sur le calendrier, puisque nous avons ces accords. Ce n’est peut-être pas le plus beau stade comparé aux autres, mais les joueurs et les joueuses adorent ce tournoi. Ils aiment voir la foule remplir le stade et notre tournoi a un grand succès. Je ne pense pas que nous sommes en danger, mais bien sûr, on ne sait jamais. On a vu ce qui s’est passé pour le Golf. Et maintenant, je vais parler du changement climatique. On voit ce qui se passe pour les différents tournois, à Rome, la semaine dernière à Washington, tous les tournois sont touchés. J’ai été à Indian Wells, il n’était jamais tombé une goutte pendant ce tournoi, ils avaient dû interrompre les matches à cause d’une tempête de sable. Mais récemment, il y a eu des interruptions dues à la pluie. Il fait aussi de plus en plus chaud. Il y a des canicules. À 40°, pensez-vous que les spectateurs viendront voir un match ? Peut-être que nous entrons dans une nouvelle ère. Peut-être que tous les événements sportifs auront besoin d’un toit ou d’une protection. Bien sûr, nous allons poursuivre les discussions sur la manière d’améliorer nos installations, y compris en ayant un toit. Avant la COVID, nous étions très près, mais la situation a complètement changé.

Q. Vous êtes très impliqués dans les négociations et dans le développement du sport, êtes-vous encore très actif ?

R. J’ai encore un contrat pour deux ans, qui peut être reconduit si tout se passe bien. Je vais continuer à travailler. Je vais aussi faire la promotion de la politique publique interne pour le tennis. Nous en avons besoin. Ce ne sera pas facile. Je ne peux pas arriver en disant: je vais vous donner des millions. Cela doit passer par le Québec. La question est aussi de savoir comment on va améliorer nos installations. Un comité a été créé récemment pour travailler avec la WTA. Un de mes principaux objectifs a été de créer un lien avec les Montréalais. Bien sûr, nous avons voulu être attractifs pour les touristes, mais ce sont les habitants du Québec qui ont créé le succès de ce tournoi. Cela a toujours été très important pour nous. En 2021, cela avait commencé depuis longtemps et j’ai bien vu que c’était les Montréalais qui venaient voir les matches, même s’il y a eu aussi de plus en plus de touristes. J’ai été à Cincinnati récemment, et là-bas, on ne pouvait pas dire que c’était les habitants de Cincinnati qui constituaient le public. Parfois on disait, pourquoi ne pas jouer la finale le lundi. Je disais non, car le dimanche soir, tout le monde était parti, il ne restait plus personne. Tandis qu’ici, c’est différent. Nous savons que les gens qui habitent ici font partie de l’ADN de ce tournoi. C’est plus facile de vendre des billets à ceux qui vivent ici qu'à ceux qui habitent en Belgique, par exemple. La réputation du tournoi attire des touristes d’ailleurs, mais la force de notre tournoi est que les gens vivent ici et viennent année après année. Nous leur devons en grande partie le succès de ce tournoi. Nous avons créé le Week-end en famille.

Q. Vous souvenez-vous en quelle année ? Et comment c’est venu ?

R. C’était exceptionnel, une très bonne réaction de tous les amateurs de Montréal, qui sont tous venus. J’essaie de me souvenir en quelle année c’était. Même avant que je sois directeur du tournoi, je disais qu’il fallait le faire. Le tournoi est là pour ramener du cash, mais la question de l’accessibilité au tournoi a toujours été importante. Nous ne voulions pas que les gens disent qu’il n’y avait que des voitures de luxe garées sur le parking. Non, nous voulions que personne ne puisse nous dire que c’était trop cher de voir jouer les meilleurs mondiaux. Nous avons été le premier tournoi dans le monde à inventer des billets pour les entrainements. Pour les tournois, ce sont des journées qui ne servent à rien. Mais nous, nous avons pensé que les gens pourraient être intéressés à regarder les joueurs s’entrainer et nous avons vendu des billets pour ça. Tout le monde pouvait venir voir jouer au tennis, pour pas très cher, les premiers jours du tournoi, pouvaient se balader dans le parc, voir du tennis. C’est là une garantie de l’accessibilité à notre tournoi et à un grand événement sportif. C’était une très bonne façon de vendre des billets aux associations par exemple.

Q. Vous parliez de l’importance de l’équipe qui vous entourait. Avec Valérie, il y a aussi une nouvelle équipe. Vous étiez aussi impliqué. Vous assurez-vous que la transition se passe bien ?

R. Je n’étais pas un expert dans tous les différents secteurs, comme le marketing, et nous avons toujours des gens excellents pour tout ça, et Valérie était là aussi. Pour moi, elle a une très bonne équipe. Et avant tout, c’était toujours un plaisir de travailler ensemble. Je me souviens d’une réunion en février, le matin, nous avons tellement ri, nous lancions des idées, c’était un plaisir de travailler ensemble. C’est encore vrai aujourd’hui. Mais depuis l’année dernière et cette année, nous avons aussi beaucoup de nouveaux collaborateurs qui se sont ajoutés à l’organisation pour développer notamment la partie marketing. Nous voulons aussi passer au digital, on en voit déjà les résultats. Nous allons probablement battre un record (désolé mon téléphone sonne). Nous avons une nouvelle équipe, et je pense que cela rend le tournoi encore meilleur. La transition se passe bien, je suis optimiste. Je pense que tout ira bien.

Q. Pendant ces 22 ans dont nous parlions, qu’est-ce qui vous rend le plus fier ?

R. Que le tournoi ait grandi, mais aussi notre mission. Le tournoi aurait pu être un événement en soi, et à la fin du tournoi, on aurait pu dire : à l’année prochaine ! Mais ce n’est pas comme ça. Pour moi, il est un outil en faveur de notre sport, et c’est de cela que je suis le plus fier. Je me souviens, quand nous discutions avec Richard, que nous voulions avoir un joueur ou une joueuse dans les tout derniers tours du tournoi, mais nous n’y arrivions jamais. Nos joueurs perdaient dans les premiers tours. Et bien, finalement, nous avons réussi. Ce que nous voulions, c’était de former des joueurs, et c’est cela que nous recherchons à Tennis Canada. Nous voulons promouvoir notre sport, former de nombreux joueurs et joueuses, attirer les jeunes à jouer, et nous l’avons obtenu. Je pense que nous l’avons fait de la meilleure manière avec le Centre National du Tennis. Ces deux tournois, Toronto et Montréal, nous ont donné les moyens financiers de réaliser cette mission. C’est un bon tournoi, mais notre vrai travail commence le lendemain du tournoi. Le tournoi marche bien, mais sa mission est aussi l’économie sociale. Il faut que le travail profite aux jeunes joueurs, à tous. Et ces joueurs, souvent, par la suite, contribuent au succès du tournoi à leur tour. Je me souviens de Bianca, Félix, Alexis, et c’est ça qui fait marcher le tournoi, et ce dont je suis le plus fier.

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