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OMNIUM BANQUE NATIONALE


August 7, 2023


Victoria Azarenka


Montreal, Quebec, Canada

Conférence de presse


Lundi 7 août 2023

Q. Étiez-vous déterminée à aller plus vite que la pluie dans le deuxième set, ou a-t-elle perdu le rythme du fait que vous ayez expédié le match ? Ça allait très vite !

R. J’ai parlé à la directrice du tournoi pour lui demander de nous aider un peu parce qu’on prend du retard… En fait, c’était difficile parce que c’était imprévisible. Il ne pleuvait pas très fort, c’était plutôt du crachin. Et on avait des arrêts d’une demi-heure, c’était compliqué. J’ai réussi à rester très concentrée et j’étais déterminée à terminer le match aujourd’hui.

Q. A quel moment la pluie devient-elle difficile à gérer ? Les joueuses ont l’habitude, mais est-ce plus difficile quand il faut jouer deux matches dans la journée ?

R. La pluie est un problème parce que c’est impossible de jouer. C’est plus difficile quand il faut rentrer et sortir du court sur de courtes périodes. C’est mieux quand il tombe des cordes et qu’on sait qu’on a une longue pause, on se dit qu’on a bien deux heures. Au niveau de la programmation, c’est le sujet qu’il faut aborder. Je ne parle pas de la météo, mais des matches qui se jouent très tard. C’est très dur pour les joueuses de finir très tard, il faudrait avoir peut-être, pas une heure limite, mais au moins une heure raisonnable qui respecterait aussi les fans qui n’auraient pas à attendre jusqu’à minuit. Et en même temps, les joueuses s’entrainent beaucoup pour être capables de jouer deux matches dans la journée. Si on me demandait de choisir entre finir au-delà de minuit ou jouer deux matches le lendemain, je choisirais probablement de jouer deux matches. Rien ne remplace une bonne nuit de sommeil, c’est vital pour les athlètes que nous sommes.

Q. Avec cette victoire, vous êtes aujourd’hui la joueuse qui a le plus gagné en Masters 1000 de la WTA de tous les temps !

R. Ah bon ? Wouah !

Q. Avec toutes les victoires et tous les titres remportés en Masters 1000, y a-t-il une série de victoires ou une victoire qui ressort ?

R. Je pense que cette statistique montre que j’adore jouer les grands tournois. Même avec les Grands Chelems en Australie, j’ai atteint 150 matches environ. J’adore les grands événements. Une série particulière ? J’ai de très mauvais souvenirs depuis que je suis devenue maman, mais je me souviens de cette série en 2021 qui a été incroyable. J’étais revenue après une longue pause (tout le monde avait eu une longue pause, mais la mienne a été plus longue que les autres) et j’en étais au point où je ne savais pas si j’allais rejouer. J’avais perdu sèchement contre Vénus au tournoi précédent et j’étais, non pas découragée, mais je me disais que j’avais perdu quatre ou cinq matches d’affilée, ce qui ne m’était jamais arrivé dans ma carrière. Alors cette série de victoires pour ressurgir ainsi et continuer à jouer sur le circuit, à défier les meilleures joueuses, et aller à la chasse de ces gros titres était remarquable.

Q. Les organisateurs ont prévu un message si vous jouez contre Kalinina au prochain tour, pour annoncer au public qu’il n’y aura pas de serrement de mains. Ma question est en deux parties. D’abord, vu ce qui s’est passé à Washington, quelle est votre réaction quand vous avez su qu’il y aurait ce message ? Et ensuite, êtes-vous surprise qu’un an et demi après, on trouve un compromis raisonnable, ou non ?

R. Je suis fatiguée de devoir parler de tout ça. J’espère que cela permettra de ne plus en parler. Si je joue contre Kalinina, je ne sais pas. Nous nous sommes serré la main à Adélaïde cette année. Le message clair est que c’est le choix personnel des athlètes ukrainiennes. Ce n’est pas une pratique standard. Ce n’est pas mon choix, mais je ne suis pas en position de juger. Je respecte les décisions des autres, mais je ne pense pas que ce soit une pratique standard dans le sport. Comme je l’ai dit, je ne sais plus combien de fois, je respecte et accepte le choix de l’adversaire.

Q. Pensez-vous que la manière dont cela a été fait à Washington était peut-être une bonne façon d’avancer, car apparemment la réaction du public a été meilleure que dans les autres tournois ?

R. Oui, si cela peut aussi aider le public à comprendre la situation, c’est probablement une bonne manière de leur expliquer. Personnellement, je ne pense pas qu’un serrement de mains est une solution qui peut changer la vie, ce n’est pas comme ça que je le vois. Mais je respecte le choix des autres.

Q. Pour parler des Masters 1000, les fans occasionnels connaissent les Grands Chelems, ils comprennent combien il est difficile de les gagner et combien ils sont importants, mais qu’est-ce qui rend les 1000 aussi difficiles ?

R. J’ai vu votre explication, sur Netflix, du circuit de la WTA, c’était assez intéressant. Je me demandais jusqu’où il fallait aller pour l’expliquer à ceux qui n'y connaissent rien du tout. J’ai vu le défi que cela représentait pour vous. Les 1000, selon moi, à la WTA ou l’ATP, ne sont pas très différenciés des Grands Chelems, surtout pour ceux qui comprennent le tennis. Il y a un circuit. Le fait qu’il y ait des organisations différentes ne fait qu’embrouiller les choses. Mais au final, on fait la même chose, ce sont les mêmes règles, à part quelques différences ici et là. Certains aiment penser qu’ils font quelque chose de différent. Mais plus on simplifiera les tournois, et expliquera au gens que c’est le même système de classement, la même « race » jusqu’à la finale, sans faire tant de différence, ce sera mieux. Les 1000 se développent, on doit les faire grandir encore plus. Ces tournois auront des tableaux plus grands à partir de l’année prochaine, certains seront sur deux semaines. Il ne faudrait pas 10 Grands Chelems par an, ce serait trop difficile, mais il y a beaucoup de choses dans le tennis qui doivent être simplifiées. Notamment le calendrier. Cela fait longtemps que j’en parle. Du point de vue de fans et du marketing, on ne sait jamais qui va jouer, c’est impossible de faire la promotion et c’est dur pour les tournois, pour les joueurs. Je travaille beaucoup avec mes collègues pour trouver une solution qui soit meilleure pour tout le monde. On peut peut-être parler de raccourcir les matches, avec des créneaux horaires prévisibles, en ajoutant un peu plus de suspens à un tournoi plus court où tous les points compteraient. Il faut qu’il y ait de l’ouverture et de la volonté pour ouvrir les yeux et voir comment développer le tennis pour que les jeunes surtout viennent voir les matches. Je ne suis pas sure qu’un documentaire sur Netflix puisse réussir à le faire.

Q. En parlant de solutions toutes faites, de la manière de faciliter le marketing, il ne faut pas oublier qu’il y a la tradition qui compte dans ce sport, et qui parfois entre en contradiction avec ces solutions. Vous êtes ouvertes à étudier des options pour changer les choses, comment répondez-vous à ceux qui disent, le tennis se joue en deux sets, en trois sets, sur deux semaines… le tie-break,on veut jouer jusqu'au bout, etc. ?

R. Il faut voir le marché, l’audience, ce que font les autres sports. On ne veut pas que le tennis ne ressemble plus au tennis, mais… les doubles à Wimbledon ne se jouent plus au meilleur des cinq sets… les temps changent. L’aspect physique évolue. Si on veut des tournois de qualité, si vous raccourcissez les matches, les joueurs seront en meilleure forme physique, moins blessés et pourront jouer davantage. Il y a des avantages. Parfois, certains ne participent pas à ce sport, ne jouent plus depuis très longtemps. Il faut trouver le juste milieu. Je n’ai pas toutes les réponses, mais je pense que cela vaut la peine d’étudier les solutions, de faire des compromis et d’essayer. Certaines choses ne marcheront pas, mais on peut revenir en arrière, au moins ont aura essayé. Je ne sais pas si l’UTS peut passionner les jeunes. Je ne dis pas de mettre en place l’UTS sur le circuit, mais étudions les options, car dans des réunions avec les Grands Chelems, la meilleure idée qu’ils aient proposée pour créer plus de suspens était que les joueuses jouent en cinq sets. C’est la chose la plus idiote que j’ai jamais entendue !

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