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ROLEX MONTE-CARLO MASTERS


April 16, 2023


Romain Arneodo


Principauté de Monaco

Conférence de presse


Questions en français

Q. Il n’y a pas la victoire, mais quelle aventure cette semaine !

R. Maintenant, le temps a passé, et je commence à me calmer, mais juste après le match, c’était très dur. J’étais sous le coup de l’émotion. Je pensais trop à la victoire, ma famille était là, hyper enthousiaste, tout le monde était là, j’étais vraiment impressionné et dans l’émotion. Je me souviens de la deuxième balle de match, je priais pour qu’elle sorte, mais elle n’est pas sortie et ça a continué… je pensais vraiment pouvoir gagner. Ça a tout changé. Je suis d’ici, je pensais au nom sur le mur du bar où je prends mon café tous les matins et au lieu de mon nom, je vais voir leurs noms, ça va faire mal. Mais comme on se disait tous, si on m’avait dit il y a une semaine que je serai en finale, j’aurais signé partout sur la feuille. Le scénario a été étrange. On perdait, et brusquement on était revenu dans le match… je me demande si je n’aurais pas préféré perdre sèchement. Mais au bout du compte non, c’était mieux d’être à la bagarre avec eux. Mais c’est vraiment dur.

Q. Qu’avez-vous pensé après avoir perdu le premier set 6/0 ?

R. C’était bizarre. Nous ne nous attendions pas du tout à ça. Nous n’étions pas si stressés, on ne jouait pas très bien, mais ça allait. Nous ne réussissions pas nos premiers service et tout est allé très vite. Nous avons raté quelques retours, on ne sert qu’une fois sur deux, donc comme on a perdu 6/0, je n’ai servi qu’une fois. Je n’ai pas eu le temps de m’adapter sur mon service. Après, on s’est libéré. C’est toujours compliqué de joueur une finale. Dans le super tie-break on a réussi à bien contrôler nous émotions je trouve. Nous aurions eu besoin d’un peu de chance à un moment donné, qu’ils ratent une volée… Je me souviens à 5/4, c’était à 5 cm près… Mais je ne veux pas vivre toute ma vie avec des regrets sur ce match. Je suis content d’être arrivé deuxième et d’avoir le trophée du second, et j’ai quand même un trophée à la maison.

Q. Cela doit vous donner de l’élan pour la suite, quels sont les objectifs ?

R. Je n’ai pas d’objectif. Je voulais juste gagner aujourd’hui et rentrer à la maison. Je voulais ouvrir des bouteilles de champagne avec mes amis. Bien sûr, nous allons continuer à jouer, après. Nous avons changé de catégorie. Nous allons pouvoir jouer à tous les Grands Chelems, on pourra entrer à Roland Garros, Wimbledon, l’Open d’Australie. Ce que je voulais, c’était faire la fête et boire des coups avec mes amis, et ça, personne ne pourra me l’enlever. Avec Sam, on est cool, on prend du plaisir, on adore le tennis. C’est parfois mon défaut, de ne pas être assez ambitieux. Mais j’adore le tennis, jouer des matches.

Q. Quel sentiment prédomine en ce moment ? Êtes-vous fier du parcours ou déçu de la défaite ?

R. Je lutte entre les deux. Je suis très fier, bien sûr. Tout le monde est venu, ils étaient très excités autour de moi. Je suis extrêmement fier d’avoir joué ce match. Mais je me sens énormément déçu car nous avons manqué des occasions. Alors je suis content de ce que j’ai fait, mais pour l’instant, j’ai du mal, c’est difficile. Je suis sûr qu’avec le temps, ça ira mieux. Mais pour le moment, c’est dur.

Q. Il y a eu un vrai changement entre le premier set et la suite. Comment avez-vous réussi à attaquer le deuxième set pied au plancher ?

R. Nous savions que nos premiers services devaient rentrer et qu’il fallait varier et finir le point au filet. Nous avons pensé que quitte à perdre, autant se lâcher. Du coup, on s’est senti libéré. En double, ça peut aller très vite. A 4/4, ça a changé. En fait, c’était plus facile d’être mené pour nous. Nous étions moins tendus et nos premiers services étaient meilleurs.

Q. Pouvez-vous dire quelques mots sur Sam qui a partagé ça avec vous ?

R. C’est vrai, je ne parle pas beaucoup de lui, mais je suis très fier parce que toute l’année, nous jouons dans les tournois secondaires et nous avons pu vivre cette expérience ensemble. Les gens me disaient que je pouvais jouer avec des meilleurs joueurs, et j’ai dit non. Ils disaient que je pouvais jouer avec un des Top, et j’ai dit que je voulais rester fidèle à mon ami. Il n’avait jamais joué dans un Masters 1000 auparavant, alors je suis ai dit, vient, on va faire cette expérience ensemble. Le premier match a été super, et ça a continué toute la semaine. Si on nous avait dit que nous serions en finale, nous aurions pensé que c’était exceptionnel. Je suis fier d’avoir vécu ça avec lui, parce que c’est mon ami. Il n’y a pas de compétition malsaine avec lui, avec lui c’est le bonheur ! Je suis même plus content de l’avoir fait avec lui, plutôt qu’avec n’importe qui d’autre, parce que nous avons traversé des moments difficiles ensemble, quand nous perdions dans les Challengers. Et nous passons beaucoup de temps ensemble en dehors des courts. C’est pour ça que ça marche, parce que nous partageons beaucoup de choses. Nous pouvons nous parler, qu’on joue bien ou qu’on joue mal. Donc c’est super de faire ça avec lui.

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