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OMNIUM BANQUE NATIONALE


August 14, 2022


Pablo Carreno Busta


Montreal, Quebec, Canada

Conférence de presse


Dimanche 14 août 2022

Question en anglais

Q. Pablo, c’est votre premier titre dans un Masters 1000, comment vous sentez-vous ?

R. J’ai travaillé vraiment très dur toute ma carrière pour arriver là. C’est un sentiment incroyable. Ça a été très, très difficile, mais je pense avoir réalisé une semaine exceptionnelle, en jouant très bien et en étant tout le temps très positif. Je suis très content de cette victoire et de mon niveau.

Q. Qu’est-ce qui vous rend le plus fier dans ce titre ?

R. Je dois remercier toute mon équipe. Ils ont réalisé un travail incroyable avec moi, plus sur le plan mental que sur le plan du tennis (sourire). C’est très important. Ils croient plus en moi que moi-même. Ils me donnent l’énergie, la force d’être là. Toute mon équipe est là, mais il y a aussi quelqu’un qui m’attend à Cincinnati, et Walter, mon préparateur physique qui est à Barcelone. Je les remercie tous, ils sont très importants pour moi.

Q. Ce n’est pas le premier titre de votre carrière, quelle place donnez-vous à cette victoire ?

R. Ce n’est pas la première, mais c’est la plus importante. C’est un Masters 1000. C’est fabuleux de gagner un titre comme celui-là. Cette année, nous n’avons pas eu de très bons résultats, mais nous pouvons enfin dire que nous avons notre trophée, un trophée vraiment très important.

Q. Je me souviens de l’année dernière quand vous avez gagné la médaille de bronze aux Jeux Olympiques, vous étiez très ému, et aujourd’hui aussi. Pouvez-vous comparer les deux ?

R. C’est difficile de comparer parce que les J.O. sont les J.O.. C’était une médaille de bronze. Je n’ai pas gagné comme aujourd’hui. Mais j’ai battu Medvedev. Et Djokovic. Gagner la médaille de bronze a été le moment le plus excitant de ma carrière. Mais je me sens très, très heureux aujourd’hui aussi. C’est différent, mais les deux sont pleins d’émotions, j’aimerai continuer à en profiter.

Q. Qui avez-vous appelé en premier en revenant aux vestiaires ? Vos parents, votre famille ?

R. Mon père est avec moi ici. Il a appelé ma mère, et ma grand-mère. J’ai pu parler avec elles. Puis j’ai appelé Samuel qui m’attend à Cincinnati. Il est arrivé hier. Je change de coach maintenant. Jose Antonio rentre chez lui. Je suis avec Samuel. Ce sont les deux appels que j’ai donnés. Et j’ai parlé avec ma femme qui est en Espagne. Je vais appeler beaucoup de gens, mais en Espagne, pour l’instant, ils dorment. Je pourrai leur téléphoner tranquillement demain.

Q. Pouvez-vous expliquer pourquoi vous jouez votre meilleur tennis en extérieur sur dur ? Qu’est-ce qui convient si bien à votre jeu ?

R. J’ai grandi sur cette surface, sur ces courts. Chez moi à Gijón, quand j’étais jeune, je m’entrainais tout le temps sur cette surface, je m’y sens donc très à l’aise. A Barcelone, où j’ai été à 15 ans, j’ai commencé à jouer davantage sur terre battue. C’est pour ça que je joue bien sur les deux surfaces. Cette partie de l’année, en août, quand je viens en Amérique, États-Unis et Canada, je me sens vraiment bien sur le court. Je joue probablement mon meilleur tennis ici.

Q. Pouvez-vous nous raconter cet échange incroyable au troisième set où vous avez sauvé cette balle désespérée ?

R. Je ne sais pas comment j’ai fait. J’ai juste essayé de remettre la balle dans le court. J’ai couru aussi vite que j’ai pu quand il a fait le lob, je savais qu’elle allait être bonne, elle a touché la ligne. J’ai essayé de faire le plus vite possible pour mettre la balle dans le court. J’ai eu un peu de chance, parce qu’elle a touché la ligne et il n’a pas pu la jouer. C’était un point incroyable. C’est seulement un point, mais il a été très bon pour ma confiance.

Q. Ce titre vous met-il en confiance pour la suite de la saison et pour l’US Open ?

R. Pas seulement dans cette série vers l’US Open, mais aussi pour le reste de l’année, c’est très important. J’ai gagné 1000 points, un trophée très important. Mon jeu cette semaine a été à un très haut niveau. J’ai joué vraiment bien dès le premier match contre Berrettini et jusqu’au dernier contre Hubie. Je dois continuer comme ça, croire en moi, être agressif, et j’aurai des chances de gagner des matches cette saison, et les suivantes aussi j’espère.

Q. Vous êtes sur le circuit depuis 13 ans. Y a-t-il eu un moment où vous avez pensé que vous n’aviez pas ce qu’il fallait pour gagner un titre comme celui-là ?

R. Il n’y avait pas de pression supplémentaire. Je sais que ces titres sont très difficiles à gagner. Pas tout le monde peut compter un titre en Masters 1000 dans sa carrière. Par exemple, Ferrer était N°3 mondial et n’a gagné qu’un Masters. C’est très difficile à gagner. Il n’y avait de pression pour en gagner un. Mais maintenant que je l’ai, je vais vraiment l’apprécier. Je vais continuer, non pas en me concentrant sur les trophées, mais en profitant du moment, de mon jeu et des tournois, de la vie en général. A ce stade de ma carrière, à 31 ans, je dois profiter, non ? Il me reste encore quelques années, peut-être 3, 4, 5, 6…. J’espère davantage, on ne sait pas. Donc je dois profiter au maximum.

Q. Vous avez 31 ans, mais votre condition physique est impressionnante. Que faites-vous pour ça ?

R. Je travaille tout le temps ma condition physique, je mange bien, j’essaie de bien me reposer et de tout faire comme il faut. J’ai mon kiné avec moi, il m’aide à récupérer après chaque match. C’est très important à ce moment de ma carrière d’être à 100% physiquement. Je fais tout ce que je peux pour être à 100%. Cette semaine, j’ai gagné beaucoup de matches en deux sets. C’était important pour être prêt pour la prochaine bataille. Hier, j’ai joué trois heures et je me suis senti très bien sur le court.

Q. Après la pause au deuxième set, avez-vous pensé qu’Hubert était un peu fatigué ?

R. Je ne sais s’il était fatigué, mais quand j’ai pris son service au deuxième set, j’ai pris confiance. J’ai senti que je pouvais gagner ce match. Quand j’ai perdu le premier set à cause d’un seul break, sur la première occasion qu’il a eu, j’étais un peu démoralisé. Après la pause, je suis redevenu plus positif, et j’ai essayé de continuer dans ce sens. C’est important. Après le break dans le troisième set, j’ai continué à bien servir et à être agressif. Finalement (inaudible) pour gagner le match, mais j’étais prêt à servir à 5/4.

Q. Au début de l’année, l’Espagne a perdu contre le Canada dans l’ATP Cup, est-ce spécial de gagner ce titre ici ?

R. Je n’y avais pas pensé, mais c’est vrai ! Nous avons perdu en finale contre Félix et Shapovalov. Ils ont incroyablement bien joué dans le tournoi et en finale aussi. Mais mon partenaire Bautista a joué très bien lui aussi. Et je viens de gagner le titre au Canada. Si vous m’aviez dit quand j’ai perdu là-bas, j’aurais dit, je préfère gagner ici qu’à l’ATP Cup. Mais c’est anecdotique.

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