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OMNIUM BANQUE NATIONALE


August 14, 2022


Eugene Lapierre


Montreal, Quebec, Canada

Conférence de presse


Dimanche 14 août 2022

Questions en français

Q. Pouvez-vous nous parler du bilan du tournoi ?

R. Beaucoup de choses se sont passées dans ce tournoi, comme toujours. Quand le tournoi commence, nous ne savons jamais ce qui va arriver. Si quelqu’un m’avait dit : Signeriez-vous pour que Félix arrive en quart de finale ? J’aurais signé ! Puis, il y a eu Alexis Galarneau qui a fait un match très intéressant contre Dimitrov. Puis le choc Kyrgios contre Medvedev. Tout le monde a parlé des têtes de série qui perdaient, mais quand ils perdent, c’est parce qu’un très bon joueur les a battus. Hurkacz et Carreno Busta, qui sont en finale, sont d’excellents joueurs. Je les suis depuis un moment et je suis content de voir de nouveaux visages, de nouveaux talents. La finale sera passionnante. Il y a eu aussi des déceptions. Nous en avons évité deux en conférence de presse : Alcaraz et Tsitsipas. Et la pluie bien sûr. Elle fait partie du tournoi. Je ne peux pas expliquer le casse-tête de la programmation, il faudrait beaucoup trop de temps, mais il faut savoir que les doubles entrent en ligne de compte quand on prévoit les simples. En marchant sur le site, j’entendais beaucoup de compliments sur la qualité du tournoi, de l’environnement. Je suis content car nous avons beaucoup travaillé et je crois que nous avons monté un grand show. Et bien sûr, la fréquentation. Nous pouvons annoncer un record : 237.158 billets émis, ce qui fait 12.000 de plus que l’ancien record de 2019.

Q. Vous avez eu des interruptions dues à la pluie lundi et mardi. Avez-vous stressé ? Vous avez beaucoup d’expérience, c’était peut-être normal pour vous ?

R. Nadal disait quand il jouait contre un joueur qui enchainait les aces que cela finirait bien par s’arrêter. C’est pareil pour la pluie. Nous avons toujours réussi à jouer tous les matches, depuis 20 ans que je suis Directeur, et j’étais là même avant. Cela complique seulement les choses. La plus grande complication est du côté financier car nous devons gérer les billets pour les spectateurs privés de matches, mais cela ne s’est pas produit cette année. C’est compliqué aussi au niveau de la programmation. Nous utilisons souvent le lundi pour prendre de l’avance avec les doubles. Nous n’avons pas pu le faire cette année.

Q. Après les années de pandémie, vous battez un record de fréquentation. Est-ce important financièrement ?

R. Nous avons perdu beaucoup d’argent avec la COVID. Nous organisons ce tournoi pour réunir des fonds en vue de soutenir le développement de notre sport. Mais il y a des dépenses aussi, nous verrons ce qu’il reste. Nous sommes une organisation à but non lucratif, contrairement à Miami, ou Indian Wells, ou Monte-Carlo. Notre préoccupation est de donner autant d’argent que possible au développement du tennis. Nous saurons en octobre ou novembre combien d’argent exactement nous aurons.

Q. Nous savons que vous êtes fier des lumières sur le court, mais certains joueurs ont fait des remarques. Est-ce facile à arranger ?

R. Je viens d’avoir une réunion avec le Superviseur. Il a fait beaucoup de compliments sur tout, y compris sur l’éclairage LED. Il a dit que les joueurs n’avaient pas fait de commentaires. Félix a dit qu’il voyait la lumière en servant, mais d’un côté seulement, pas de l’autre. Il n’a joué qu’un match le soir. Mais bien entendu, nous allons étudier la question et faire ce qu’il faut.

Q. Avec les défaites des favoris, pensez-vous que Kyrgios et Félix ont sauvé la semaine ?

R. Je ne peux pas répondre à cette question. Je ne sais pas. Mon opinion est que les joueurs qui gagnent ces matches méritent de continuer, c’est eux qui font le show. Le pire match de la semaine a été le troisième match de Félix. Les gens se demandent pourquoi les meilleurs matches sont programmé l’après-midi, mais ce sont les matches du soir qui ont sauvé le tournoi, ces matches ont été excellents. Les fans voudraient que les grands noms aillent plus loin dans le tournoi, mais les spectateurs sur place ont pu voir des matches extraordinaires.

Q. Quel est le coup de cœur du Directeur du tournoi ? Il y a eu de très bons commentaires sur Hurkacz, est-lui votre coup de cœur ?

R. Je veux d’abord dire quelques mots sur Félix. J’avais pensé qu’il ressentirait la pression dès le premier match. Nishioka jouait très bien et le match ne s’annonçait pas facile. Mais il était prêt. Même chose pour le deuxième match, où il a très bien joué. C’est au troisième match qu’il a senti la pression des attentes. Il peut tirer les leçons de ce match. Il a dit après qu’il était déçu d’avoir déçu… Mais il a fait deux matches solides. Je suis certain qu’il fera mieux à l’avenir. Vous avez raison au sujet d’Hurkacz. Je ne le connaissais pas bien avant, mais il a semblé très heureux d’être là et il a bien joué. Il est très sympa. Il a demandé ce qu’il pouvait faire pour aider le tournoi, comme, par exemple, parler avec des gens ou jouer avec des jeunes. C’était rafraichissant de voir un athlète se rendre disponible. Et il a été performant sur le court aussi.

Q. Sans rien dire de négatif au sujet de ceux qui ne le font pas, est-ce la première fois qu’un athlète propose d’aider le tournoi ?

R. Oui. (rires)

Q. Ce tournoi a-t-il été le plus compliqué de votre carrière ? Il n’y a pas eu de catastrophes, mais chaque jour a eu son lot de difficultés.

R. Il y a eu beaucoup de tournois compliqués. Cédric Mourier, le Superviseur de l’ATP m’a dit que c’était pour lui le tournoi le plus compliqué de sa carrière. Je lui ai dit que sa carrière était plus courte que la mienne… En 2010, nous n’avons pas pu jouer un seul point le dernier week-end. Nous avons terminé le tournoi le lundi. Cette année, il a plu lundi et un peu mardi. Ce n’était pas trop grave. Nous avons de bonnes températures, on ne souffre pas dehors, les gens sont confortables. Il faut voir les bons côtés.

Questions en anglais

Q. Pouvez-vous nous parler des améliorations que vous pouvez encore apporter au tournoi ?

R. On pourrait faire gagner Leylah ! (sourire). Plus sérieusement, je vais faire référence à la réunion que j’ai eue avec le Superviseur. Il suggérait de mettre des panneaux publicitaires en LED autour du court plutôt que des panneaux fixes. Son intérêt était que nous avions des caméras qui pouvaient gêner les joueurs, comme cela est arrivé à Medvedev. Avec des LED, nous pourrions déplacer les caméras. Nous pourrions bien aller dans cette direction. Il n’avait rien d’autre à dire. Il reste une chose technique. Nous avons voulu utiliser un cinquième court à cause de la pluie, pour avancer dans le programme. Mais nous n’avions pas de Hawk Eye sur ce court, donc l’ATP n’a pas voulu. L’année prochaine, nous aurons le Hawk Eye sur un cinquième court, vous pouvez en être certains. Pour le reste, nous allons réfléchir à la programmation : est-ce préférable d’avoir trois matches dans la journée en commençant plus tôt ? Ce sont des questions que nous nous posons, de savoir s’il faut programmer plus de matches sur le court central. Le stade est très bien, nous pouvons ajouter encore des espaces avec de l’ombre, plus de places assises pour les spectateurs. Nous sommes sévères avec nous-mêmes et chaque année, au moment du bilan, nous avons une longue liste d’améliorations pour la prochaine édition.

Q. A Toronto, nous savons que certaines joueuses ont dû se retirer car elles n’ont pas eu leur visa à temps, comme Victoria Azarenka. Avez-vous eu des retours des joueurs ou joueuses concernant leurs difficultés à obtenir des visas ? Et aussi, en 2024, quand l’ATP reviendra, il y aura l’extension à 96 joueurs dans le tableau principal, ce qui fait 40 joueurs de plus. Ce stade est le plus petit des Masters 1000, comment allez-vous vous organiser ?

R. Pour la question sur les visas, tout le monde me dit que le Canada prend beaucoup plus de temps qu’ailleurs. Certains joueurs ne s’y sont pas pris suffisamment à l’avance. C’est dommage pour Azarenka. Nous avons suivi son cas de près, sans rentrer dans les détails. Il y a eu le problème avec l’épouse de Medvedev, que nous avons pu résoudre en la faisant passer par le Mexique. Nous essayons d’aider, nous travaillons avec un cabinet d’avocats pour essayer d’accélérer les choses autant que possible, mais nous ne pouvons pas tout faire.

Q. La deuxième question ? 2024 sera aussi une année olympique, pour rendre les choses encore plus compliquées. Comment allez-vous vous organiser ?

R. Nous étudions la question avec l’ATP pour l’extension. Les autres tournois seraient Rome, Madrid et Shanghai. Mais l’été est compliqué et il y a encore beaucoup de sujets à discuter avec l’ATP. Le nombre de jours, la programmation, tout. On va y arriver. Quand nous serons prêts, nous ferons une annonce. Pour le tableau à 96 joueurs, cela ne m’effraie pas trop. Ce serait sur 12 jours. C’est plus facile pour la programmation que pour 56 joueurs sur 7 jours.

Q. Mais vous aurez 96 joueurs.

R. Nous allons créer plus d’espace. Nous avons un projet que nous pouvons commencer bientôt. Nous allons créer 15.000 pieds carrés supplémentaires, grâce à une bourse fédérale que nous avons obtenue. Les joueurs adorent venir ici. Leur zone est très réglementée, ils sont tranquilles avec leur famille, contrairement à d’autres tournois où leur espace est bondé.

Q. Vous avez battu le record du nombre de spectateurs, pouvez-vous nous parler de Montréal, la ville du tennis ?

R. C’est très vrai. Je le dis chaque fois que j’en ai l’occasion. 237.000 personnes, c’est beaucoup. J’ai entendu dire que c’était le record pour un tournoi masculin sur 7 jours. Je ne suis pas sûr. Mais nous sommes très contents. Ce stade était pour le baseball à l’origine, jusqu’à 1995. Nous devons rendre hommage à Jacqueline Boutet qui a réussi à réunir l’argent pour construire ce stade et depuis, notre croissance n’a jamais cessé. Ce sont les gens d’ici, les Montréalais et les Québécois qui ont fait le succès du tournoi. Ce sont les fans qui font le spectacle. Dans les 175 pays de l’ATP Media, nous montrons un stade plein avec des fans enthousiastes.

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