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OMNIUM BANQUE NATIONALE


August 13, 2022


Casper Ruud


Montreal, Quebec, Canada

Conférence de presse


Samedi 13 août 2022

Questions en anglais

Q. Vous meniez d’un set et d’un break. Pouvez-vous expliquer ce qui s’est passé ensuite ?

R. Comme vous dites, un set et un break, mais 1/0 seulement en fait. Ce n’est pas comme si j’avais servi pour le match. Mais c’est frustrant quand vous avez eu l’impression de mener, de contrôler le match. Hubert a réussi de très bons retours pour reprendre mon service. J’ai commis une double faute et j’ai fait une faute bête. J’ai fait des mauvais choix. Je peux m’en vouloir. Alors oui, c’est frustrant. Mais Hubert est excellent sur dur. Le premier set ne s’est pas déroulé comme je m’y attendais quand il menait d’un break. Il me l’a en quelque sorte donné, car il avait un break d’avance. J’ai été surpris de gagner ce premier set. Je ne pensais pas pouvoir l’emporter 7/5, et mener 1/0. Je dois juste accepter ce qui s’est passé et analyser le match pour trouver une meilleure solution si je rejoue contre lui.

Q. Nous savons que vous êtes l’un des meilleurs joueurs sur terre battue. Avec cette finale à Miami et la demi-finale ici, pensez-vous pouvoir devenir aussi l’un des meilleurs sur dur ?

R. Les médias se préoccupent trop de savoir si vous êtes un joueur de terre battue ou un joueur de surface rapide. Au bout du compte, c’est du tennis, les lignes sont les mêmes, le court a la même dimension. La surface est différente, mais certains joueurs que la presse appelle des spécialistes de la terre battue se mettent subitement à avoir de bons résultats sur dur et tout le monde s’étonne. Rafa a gagné Wimbledon deux fois, il a gagné l’US Open quatre fois. Et l’Open d’Australie deux fois. On sait tous combien il joue bien sur terre battue. Parfois la presse se précipite trop à enfermer un joueur dans une catégorie. Je ne me suis jamais considéré comme un spécialiste de la terre battue. Même si je préfère cette surface, j’aime aussi jouer sur dur. Je sais que je peux avoir de bons résultats aussi. J’ai prouvé cette année avec Miami et ce tournoi ici que je peux gagner des matches contre de bons joueurs sur dur aussi. Je ne vais pas dire que je suis l’un des meilleurs sur cette surface ni dire que je suis le meilleur seulement sur dur parce qu’il y a beaucoup de joueurs qui sont meilleurs que moi. Mais j’ai conscience que je peux avoir de bons résultats.

Q. Pouvez-vous nous dire quelle est le lien entre le service et le retour ? Au premier set, vous sembliez l’avoir sous contrôle, surtout sur le deuxième service où il essayait de faire service volée. Les choses ont changé au deuxième et troisième set.

R. Oui, au premier set, j’arrivais à mettre la balle là où je voulais sur mes retours. Je revenais au score après avoir été mené 3/0, et je me suis dit que si je voulais avoir une chance dans ce set, je devais bien retourner, car il sert très bien. Et j’ai réussi à le faire. J’ai réalisé de beaux points gagnants sur mes retours, et à renvoyer beaucoup de premiers services. J’ai mieux retourné dans ce set que dans les deux suivants. Je regrette de ne pas avoir pu continuer après le premier set. Mais Hubert continuait à être agressif. Même si j’ai réussi à le passer quelques fois, il a quand même continué à monter. Je dois le féliciter pour ça. Quand on joue service volée et que le relanceur réussi à faire des points gagnants, ce n’est pas facile de continuer, mais il l’a fait, bravo à lui. Quand on se tient si loin derrière comme moi, on est vulnérable face à un joueur qui fait service volée. Je le sais bien. On l’a vu chez d’autres joueurs aussi, il est difficile de passer quand on est loin derrière. Je dois m’améliorer sur ce point sur cette surface, et essayer d’avancer un peu plus. J’ai un peu essayé, mais je ne suis pas à l’aise encore. Je vais persévérer en espérant pouvoir améliorer cet aspect de mon jeu.

Q. Hier vous avez dit quelque chose d’intéressant après votre match sur la manière dont vous vous visualisez sur le court. Le faites-vous tout le temps ? Travaillez-vous avec quelqu’un qui vous aide à le faire ?

R. Je ne le fais pas à chaque match. Peut-être sur certains matches particuliers, surtout quand il s’agit de jouer sur un grand court central devant des tribunes pleines. Cela ne me vient pas naturellement parce que je ne l’ai pas fait trop souvent pendant ma carrière. C’est juste une manière de me familiariser avec une situation, qui me permet d’avoir vécu la situation déjà au moins une fois dans ma tête quand je le visualise la veille au soir. Je l’ai fait aussi un peu pour aujourd’hui, mais cela ne veut pas dire que je vais le faire tout le temps, même si c’est bien pour moi. J’ai travaillé sur cette visualisation avec un coach en Norvège, avec qui j’ai travaillé depuis l’âge de 14 ou 15 ans. On a arrêté de travailler ensemble la saison dernière, mais j’ai profité de son aide pendant sept ou huit ans. J’ai utilisé cet outil de manière positive je pense.

Q. Aujourd’hui, pensez-vous que vous auriez dû utiliser davantage le revers le long de la ligne ?

R. Oui peut-être. Je pense qu’à la fin, je jouais trop sur son revers, qui est un coup fort chez lui. Il peut jouer ce revers à plat croisé, et être très agressif le long de la ligne. Il peut contre-attaquer sur son revers. Parfois, des points dans le troisième set ont été dicté par lui grâce à une bonne contre-attaque en revers le long de la ligne de sa part, pas de la mienne. Je pense que j’ai progressé en revers. Quand je suis rentré de Gstaad cette année, j’ai fait des ajustements techniques sur mon revers. Je n’étais pas content de la manière dont je frappais la balle vers la fin de la saison sur terre battue. Il y avait trop de lift. Le but a été de le jouer plus à plat. Je pense l’avoir bien fait cette semaine. Cela ne me vient pas naturellement, j’ai tendance à jouer avec beaucoup de lift des deux côtés. Je suis content d’avoir pu jouer des matches où j’ai été capable de frapper la balle plus tôt, de jouer plus à plat et de faire des coups gagnants. Je suis content de ces progrès. J’aurais voulu mieux le faire dans le match d’aujourd’hui. Dans l’ensemble, je pense que j’ai progressé cette semaine.

Q. Vous avez dit que vous rêviez de faire venir un tournoi en Norvège. Avec l’annulation de la tournée en Asie, y avait-il une possibilité de saisir cette fenêtre ?

R. Oui, je pense. Cela va couter très cher, et ce n’est pas habituel en Norvège de faire de si grosses dépenses dans un sport qui n’a pas beaucoup d’antécédents. Le tennis n’est pas un sport qui a une grande histoire dans notre pays. On voit la Suède, qui a eu de grands joueurs par le passé, faire ces investissements car ils ont des tournois qui existent depuis 50, 60 ans. On peut penser que si la Suède le fait, la Norvège peut le faire aussi. Mais on a besoin d’être poussé par un sponsor, ou une organisation ou une personne très riche. C’est possible, on le voit avec d’autres tournois. Parfois c’est un ensembles de sponsors fidèles, ou bien quelqu’un de très riche qui aime le tennis et qui veut un tournoi. Il peut y avoir de nombreux scénarios différents. En Norvège, on a la chance d’avoir des gens riches à cause de notre pétrole. Je devrais les appeler et leur faire comprendre que le tennis donne un beau spectacle.

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