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OMNIUM BANQUE NATIONALE


August 10, 2022


Nick Kyrgios


Montreal, Quebec, Canada

Conférence de presse


Mercredi 10 août 2022

Questions en anglais

Q. Vous avez battu le N°1 mondial, comment vous sentez-vous ?

R. Le match a été difficile. Je ne suis pas entré sur le terrain en pensant qu’il était n°1 mondial. Nous nous sommes rencontrés déjà trois fois. Il m’a battu une fois, et je l’ai battu deux fois. Je savais qu’il était en confiance et que je devais produire un tennis qui ne lui donnerait aucun rythme. J’ai joué service-volée sur pratiquement tous les points. J’ai bien servi, et bien volleyé aussi. Je me suis dit, pourquoi pas changer complètement. J’ai très bien retourné aujourd’hui. J’ai eu deux balles de set dans le premier set. Dès le début, j’étais très présent. Je suis très content de ma performance. Mais ce n’est qu’un match, dans une plus large perspective. C’est le tennis, cela ne va pas me faire entrer dans le Top 10 au classement. Ce n’est qu’un match, je dois me préparer pour le suivant.

Q. Après le premier set, quel était votre état d’esprit ? Vous êtes revenu à la chaise et vous avez fait le vide ? Comment avez-vous abordé le deuxième set ?

R. J’ai eu des occasions dans le premier set. J’étais tout près. Il a fait deux excellents services pour la balle de set. Je me sentais tout-à-fait dans le match. Je trouvais que j’aurais mérité de gagner ce premier set. J’ai en quelque sorte fait une remise à zéro. J’ai regardé mon équipe. On voit ce qu’on a accompli la semaine dernière, une très bonne semaine. Je me suis dit qu’il fallait que je prenne du plaisir et que je lâche mes coups sur les retours. Du coup, je me suis mis à très bien retourner dans le premier jeu du deuxième set et j’ai pris son service. La dynamique a changé à partir de là. Je sentais bien mon jeu et j’étais en confiance sous la pression comme jamais. C’est tout ce que j’ai fait.

Q. Avez-vous apprécié la réaction du public ? Vous avez envoyé des balles dans les gradins, puis vous les avez encouragés, une sorte de relation amour-haine ?

R. Je fais tout ce que je veux sur le court. J’essaie de jouer comme je veux jouer. Si le public ne m’aime pas ou m’aime…. Le stade était plein encore une fois, c’est tout ce que je sais.

Q. Comment vous sentez-vous physiquement ? Vous êtes arrivé tard de Washington. Etes-vous prêt à 100% ?

R. A ce stade avancé de l’année, tout le monde souffre un peu de quelque chose, on n’est pas tout-à-fait frais. J’en suis au stade où je me lève le matin un peu fatigué, mes échauffements sont un peu plus courts. J’essaie de faire le minimum pour préserver mon énergie pour le match. Je me suis échauffé pendant 10 minutes aujourd’hui puis je suis rentré pour aller sur la table du kiné. C’est très important pour moi d’avoir mon kiné à temps plein avec moi en ce moment. Je n’ai pas pu le faire l’année dernière à cause de la COVID. J’ai eu du mal à gérer mon corps. Maintenant, j’ai deux ou trois heures de travail par jour. Je suis capable de gérer l’après-match mieux que je n’ai jamais pu le faire. Je suis dans un bon état d’esprit, très positif. Ma compagne m’aide à rester positif. Mon équipe m’entoure et sait que mentalement, cela commence par là. Si je me lève le matin en me disant que je n’ai pas envie de jouer, avec un mental au ralenti, je me sentirais forcément mou physiquement aussi. Je dois rester positif mentalement, penser à ma bonne série en ce moment, et capitaliser sur ces succès.

Q. Vous avez parlé de fatigue, mais mentalement, vous n’êtes de toute évidence pas fatigué. Vous êtes très motivé en vue de l’US Open, cela se voit. Allez-vous faire en sorte de ne pas trop en faire ? Pouvez-vous compter sur quelqu’un pour vous conseiller là-dessus, comme d’anciens joueurs ? En parlez-vous avec quelqu’un ?

R. Je pense que je dois simplement continuer à faire ce qu’il faut. Je ne joue pas la semaine qui précède l’US Open. Je pourrai me reposer cette semaine-là, récupérer et retrouver mon équilibre. L’année dernière, j’ai joué à Winston-Salem. Je me suis inscrit à un tournoi, je me suis retiré. Mais cette année, je garde cette semaine pour rester frais. J’irai à New York pour gérer mes entrainements. Par contre, je ne vais rien laisser tomber ces deux semaines. Sans les points de Wimbledon, mon classement ne me garanti pas d’être tête de série dans tous les tournois. Je dois capitaliser sur ces deux semaines, deux énormes semaines. J’ai eu du succès à Cincinnati par le passé, je suis arrivé en finale. J’ai confiance. Mais rien n’est garanti. Même si je suis frais en arrivant à New York, rien ne garantit que je vais bien jouer. Rien n’est garanti dans la vie. Je pourrais aller à l’US Open en étant frais, et jouer contre quelqu’un un jour où il est trop fort. Je regretterais alors de ne rien avoir lâché à Montréal ou Cincinnati. Je prends chaque jour l’un après l’autre. Je ne regarde pas plus loin. Ma routine quotidienne me demande déjà un immense effort. Je ne regarde pas l’avenir. Le mieux pour moi est de vivre au jour le jour et d’essayer de progresser un peu chaque jour. J’arriverai à l’US Open quand j’arriverai à l’US Open. C’est dans trois semaines. Tellement de choses peuvent mal se passer d’ici là. Je pourrais me fouler la cheville en marchant vers la voiture… Je ne veux pas y penser, c’est trop loin.

Q. Qu’avez-vous appris sur vous dans ce match ?

R. Vous parlez comme si je n’avais jamais battu le N°1 mondial auparavant. Je l’ai déjà fait. J’ai déjà gagné contre Medvedev. J’ai battu Roger, Novak, Rafa. Je ne manque jamais de confiance en moi, je crois toujours en moi. Même si je perds cinq matches d’affilée, je pense quand même que j’ai une chance de battre n’importe qui. Je ne sais pas si j’ai appris quelque chose sur moi aujourd’hui. Maintenant, je joue pour bien plus que moi-même. Je vois aujourd’hui, à Montréal, sur le court central, un des plus beaux courts du monde, contre Medvedev. Ce serait égoïste de ma part de ne pas donner au public un bon spectacle, une belle performance, ou à mon équipe, à tous ceux qui regardent. Si je n’étais pas venu aujourd’hui, je n’aurais pas rendu service à beaucoup de gens. C’est ce dont le sport a besoin, des matches entre deux très bons joueurs. Regardez le public, et je suis sûr que les joueurs ont aussi tous regardé le match. C’est bien que les grands joueurs, les plus importants, soient performants dans des matches comme celui-là, cela maintient notre sport en vie.

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