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OMNIUM BANQUE NATIONALE


August 8, 2022


Daniil Medvedev


Montreal, Quebec, Canada

Conférence de presse


Modérateur: Questions en anglais.

Q. Comment abordez-vous un tournoi oĂą les Trois Grands sont absents ?

R. Oui, quand les Trois Grands sont là, on peut dire qu’ils sont les favoris dès le départ. C’est facile, parce qu’ils gagnent beaucoup de tournois, presque chaque tournoi qu’ils jouent, il n’y a pas de surprise. Mais pour moi, cela ne change pas grand-chose qu’ils soient là ou pas, parce que mon objectif est de gagner le tournoi. Peu importe qui joue la finale, que ce soit un qualifié ou une Wild Card, ou un lucky looser, ou la tête de série numéro 2, je veux tout simplement gagner le match. Bien sûr, les sensations sont différentes si on bat l’un des Trois Grands. Dans les Trois Grands, je n’ai jamais battu Roger. J’ai battu Rafa une fois et Nokak quelques fois, et la sensation est très particulière, on prend beaucoup de confiance. C’est une très bonne sensation. Mais gagner un Masters est toujours une très bonne sensation, quel que soit l’adversaire. C’est les deux à la fois.

Q. Le fait de n’avoir pas pu jouer à Wimbledon a-t-il rompu le rythme, la routine de la saison par rapport à l’habitude, ou avez-vous apprécié de pouvoir prendre un peu de repos et de planifier votre préparation ?

R. Il fallait bien apprécier cette opportunité, parce que je ne pouvais de toute façon pas changer la décision de Wimbledon. Je dois suivre les règles, si je peux dire. Si on s’arrête sur le négatif…. Bien sûr, je voulais jouer à Wimdledon, je veux toujours jouer les plus grands tournois et avoir de bons résultats. On peut rester dans ces regrets, dire Mon Dieu, je n’ai pas pu jouer à Wimbledon… J’ai plutôt profité de me reposer après le tournoi à Majorque, une semaine et quelques jours, puis j’ai eu une très bonne séquence de préparation pour la série de l’US Open, ce qu’on ne peut pas normalement faire quand on joue à Wimbledon. Je me sens à 100% prêt physiquement et mentalement. Je suis très content d’avoir remporté le titre à Los Cabos. Je suis content de jouer ici, j’espère faire de bons matches.

Q. Vu que Rafa est blessé et que Novak ne jouera probablement pas à l’US Open, est-ce un objectif pour vous de rester N°1 à la fin de l’année, y pensez-vous ?

R. Bien sûr que j’y pense, d’une certaine façon. Je suis content d’être N°1 mondial. C’est magnifique. Rester à cette place est très bien aussi. Mais pour être franc, si vous les journalistes ne me dites pas de combien de points j’ai besoin, moi je ne le sais pas. Par exemple, à la finale de Los Cabos, la dame m’a dit que maintenant j’étais numéro 1 au moins jusqu’à l’US Open, et j’ai répondu : « Super, je ne le savais pas ! ». Il y a 4000 points à gagner pour moi et pour les autres aussi en trois tournois. C’est le maximum, et je vais essayer de les gagner. Mais c’est dur. Ceux qui réussiront à gagner le maximum de ces points ont de grandes chances d’être à Turin, de rentrer dans les cinq premiers. Cela dépend du joueur. Si c’est Carlos, il a une chance de devenir N°1. Si c’est moi, j’ai une chance de garder ma place, et d’avoir plus de points pour la fin de l’année. Je sais qu’à la Race, Rafa est largement devant, Carlos aussi. Mais cela peut changer. Je ne m’en préoccupe pas vraiment, mais je veux gagner le plus de points possibles.

Q. Est-ce diffèrent pour vous de jouer sous des couleurs neutres ? Y pensez-vous ?

R. Honnêtement non, pas trop parce que ce qui compte, c’est de jouer au tennis. J’adore mon métier. Je le redis, il faut respecter les règles. La règle était très claire, il fallait jouer sous drapeau neutre. Je reste néanmoins Daniil Medvedev. Je continue à gagner des grands titres et des grands matches, ou des petits matches, cela ne change rien. Je vais essayer de gagner ce tournoi, ici.

Questions en français :

Q. Comment vous sentez-vous en arrivant à Montréal ?

R. Je suis très en confiance en ce moment. C’est pour cette raison que je suis allé à Los Cabos, je voulais voir où j’en étais après la saison de terre battue et celle sur le gazon, très différentes. C’est bien en revenant sur dur de pouvoir se comparer aux meilleurs. J’ai joué deux joueurs parmi les meilleurs en demi-finale et en finale, contre Cameron. J’ai fait de bons matches. Il n’y a rien à dire de plus. Je suis en confiance et je me sens bien pour les prochains tournois.

Q. Vous n’avez pas joué beaucoup de matches à cause de blessures, avez-vous vraiment faim de victoires en ce moment ?

R. Oui, j’ai toujours faim de victoires, c’est pour ça que je joue au tennis. Nous aimons tous le tennis, mais ce n’est pas pour simplement taper la balle. Nous voulons tous gagner les matches. Je joue pour gagner, c’est pour ça que je m’entraine. J’ai eu une bonne séquence d’entrainement avant d’arriver ici. Si on ne se prépare pas assez, on peut bien jouer un ou deux tournois, mais après on est blessé, ou fatigué. Je suis bien préparé. Je n’ai pas encore joué ici car il pleut, mais j’ai deux jours pour bien m’entrainer et ensuite je commence le tournoi. Evidemment, j’ai faim de victoires.

Q. C’est rare d’avoir une longue pause entre le gazon et Mexico, comment avez-vous organisé votre préparation ? Avez-vous travaillé sur quelque chose en particulier ?

R. Nous ne travaillons pas sur des choses en particulier. On travaille un peu tout, mais surtout physiquement. Quand on a 16 ou 18 ans, il faut vraiment travailler sur son tennis car c’est là qu’on peut beaucoup progresser. Mais ensuite, quand on est plus « âgé » pour ainsi dire, il faut surtout travailler sur sa condition physique. Sur le plan du tennis, on ne peut plus beaucoup progresser, c’est la condition physique qu’il faut améliorer. J’ai pris quelques jours de vacances à Majorque après le tournoi. En tout j’ai eu une semaine et demie que j’ai passé entre Monaco et Majorque et j’ai eu trois semaines de préparation. Je me sens très prêt. Mais on ne sait pas ce qui peut se passer.

Q. Il arrive maintenant que les Trois Grands ne soient pas présents dans certains tournois, cela change-t-il quelque chose pour vous ?

R. Honnêtement, non. Bien sûr, quand ils sont là, je dis toujours qu’ils sont les favoris car ils gagnent beaucoup de tournois. Il faut toujours les considérer comme favoris. Mais cela ne change rien pour moi. Quand on joue un tournoi, c’est pour le gagner, quelque que soit l’adversaire en finale ou en demi-finale. Bien sûr si on bat l’un des tout meilleurs joueurs du monde, les mieux classés, ceux qui ont gagné des Grands Chelems, c’est toujours une très bonne sensation. Mais l’important est de gagner le tournoi, c’est 1000 points, c’est le titre, le trophée est le même quel que soit l’adversaire. C’est les deux à la fois. S’il y a Rafa ou Novak en finale, c’est un défi, mais on veut toujours gagner le tournoi. Donc ça change et ça ne change pas, c’est dur à expliquer.

Q. Abordez-vous un match ou un tournoi différemment quand il y a les Trois Grands en tant que N°3 par exemple, ou si vous êtes un jeune qui monte comme Alcaraz ?

R. Cela dépend de beaucoup de choses. Cela dépend du jour et du match. Le meilleur exemple est quand j’ai joué Novak en finale à l’Open d’Australie. J’avais gagné 21 matches d’affilée, j’étais en pleine confiance, sur un nuage. Ce n’est pas que je m’étais mal préparé, j’avais suivi ma routine. Mais Novak a gagné facilement. Après le match, je me suis dit : « Comment est-ce possible ? » Je me sentais bien, mais quelque chose m’a manqué. Après, en finale de l’US Open, j’étais mentalement à 100% pour faire mieux. Ce n'est peut-être pas pour ça que j’ai gagné, mais j’étais mieux préparé. On ne peut pas faire ça à chaque match, sinon au troisième tour on serait épuisé parce qu’on pense trop. Il faut tout de même prendre chaque match très au sérieux, tous les joueurs jouent bien. Mais évidemment, cela dépend de votre adversaire, ou si c’est une finale ou pas. J’essaie de me préparer à 100% pour chaque match.

Q. Vous parlez de préparation, cette série Nord-Américaine est-elle importante pour préparer l’US Open ?

R. Excepté l’année de la COVID, j’ai toujours bien joué à l’US Open quand j’ai eu de bons résultats dans les tournois précédents. Ces tournois ont toujours été importants pour moi pour acquérir la confiance. L’année dernière, j’ai gagné Toronto, demi-finale à Cincinnatti, un bon match contre Rublev qui a mieux joué que moi, et l’année où j’ai atteint la finale, j’avais gagné Cincinnatti, et j’avais été en finale ici à Montréal. Je veux bien jouer dans ce tournoi. Si cela se passe mal, je vais quand même tout faire pour préparer l’US Open, mais je veux bien jouer ici, c’est très important.

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