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ROLEX MONTE-CARLO MASTERS


April 10, 2022


Novak Djokovic


Principauté de Monaco

Conférence de presse


MEDIA DAY

Interview de NOVAK DJOKOVIC

Le modérateur : Comme vous le savez, Novak sera N°1 mondial la semaine prochaine pour la 365e semaine, ce qui correspond à sept années. Il ne manque que 12 semaines pour égaler le record de Steffi Graf. Que pensez-vous de cette étape importante ?

R. Je suis bien sûr très content d’atteindre cette importante étape, même si je ne m’attendais pas à être N° 1 en n’ayant pas vraiment joué des tournois cette année, disons que j’ai eu de la chance. Je prends… Être numéro un mondial est la marche ultime que l’on peut atteindre dans notre sport, et je vais essayer de conserver cette position le plus longtemps possible.

Q. Pouvez-vous nous décrire votre envie de jouer après avoir été privé de compétition si longtemps ?

R. Je suis très content d’être ici, Monaco a été chez moi depuis presque dix ans maintenant. Voilà dix que je suis basé ici, que je m’entraine dans ce club, sur dur, sur terre battue, je connais bien tout le monde au Club. Dormir chez soi rend forcément l’expérience encore meilleure. Ma famille est ici. Bien sûr, j’ai attendu avec grande impatience de pouvoir reprendre la compétition en tournoi, c’est le meilleur endroit pour recommencer.

Q. Trois mois, trois matches. Comment peut-on s’adapter au mieux à ce contexte particulier ?

R. J’espère que ce ne sera pas six mois, six matches ! (sourire). Evidemment, la compétition me manque. Je reste très motivé à jouer contre les jeunes joueurs en compétition et à relever le défi contre les meilleurs joueurs pour gagner des titres. Les quatre ou cinq derniers mois ont été très durs mentalement et émotionnellement, mais je suis là, je vais essayer de laisser tout cela derrière moi et de passer à autre chose. La terre battue est la surface sur laquelle j’ai grandi en Serbie, j’ai joué sur cette surface pendant de nombreuses années. Historiquement, ce n’est pas celle qui me réussi le mieux, mais j’ai remporté de grandes victoires sur terre battue. Celle de Roland Garros l’année dernière est encore très présente dans ma mémoire. J’utilise ce souvenir comme source d’inspiration pour lancer ma saison sur terre battue de la meilleure façon possible.

J’ai l’intention de faire une saison pleine sur terre battue en fonction de mon programme des années passées. Je sais que je ne serai pas au meilleur de ma forme, surtout en ce début de semaine, je suis encore en train de me roder, de reconstruire mon jeu. Il faudra donc du temps, quelques matches avant que je sois bien lancé et que je trouve la compétitivité dont j’ai besoin. Roland Garros est le but ultime de la saison mais je veux faire le mieux possible à chaque tournoi.

Q. Vous avez dit que vous passiez à autre chose. L’année a été difficile pour vous. Comment avez-vous surmonté les défis sur le plan mental et émotionnel ? Que faites-vous pour vous aider à passer à autre chose ?

R. Il y a deux aspects. D’abord, il y a l’expérience au quotidien que l’on essaie de laisser derrière soi, on essaie de convertir cette énergie en énergie positive pour être prêt à faire face à la suite. J’essaie d’être optimiste dans la vie, je pense être quelqu’un d’optimiste et de positif. J’apprends les leçons qui se présentent dans chaque expérience, surtout quand il se passe quelque chose d’aussi énorme qu’en janvier. Puis, il y a l’autre aspect, lié aux tournois. Une fois que je commence à jouer les matches officiels d’un tournoi, je dois gérer tout ce qui était en sourdine à l’intérieur de moi et qui cherche à sortir (sourire). J’essaie de gérer chaque jour, chaque semaine. Si quelque chose remonte, j’en prends acte, mais je passe à la suite. Cela ne me perturbe pas au quotidien. Je n’ai pas l’impression d’avoir des cicatrices assez grave pour m’empêcher de m’entrainer ou de participer à un tournoi, ou de vivre ma vie, loin de là. Ces quelques mois ont tout de même été difficiles, je n’avais jamais connu ça avant. Je vais essayer d’utiliser cette expérience comme une force pour ce qui viendra ensuite.

Q. Rêviez-vous d’arriver dans un endroit sans vaccins ? Et au sujet de Sinner, pensiez-vous qu’il allait quitter Ricardo Piatti, qui était aussi votre coach il y a quelques années, quelle est votre réaction ?

R. Je n’en « rêvais » pas, no. J’espérais simplement être quelque part où je pouvais jouer les tournois. C’est le cas ici à Monaco, et presque partout en Europe, je suis content. Quant à la rupture entre Sinner et Piatti, je ne suis pas vraiment au courant de la raison. J’ai été surpris parce que Sinner et Piatti travaillaient ensemble depuis plusieurs années et Sinner est entré dans les 10 premiers et a connu de grandes victoires avec Piatti. Mais il est adulte, je suis sûr qu’il sait ce qu’il fait.

Q. Roland Garros a récemment annoncé qu’ils supprimaient le cinquième set sans tie-break, donc à 6 partout, le tie-break sera joué et tous les grands chelems sont maintenant alignés. Le saviez-vous ? Beaucoup de joueurs ne sont pas au courant. Avez-vous des souvenirs impérissables de très longs cinquièmes sets ?

R. Je suis au courant. Il y a forcément dans l’histoire des grands chelems des cinquièmes sets mémorables, celui entre Isner et Mahut vient immédiatement à l’esprit car c’est le plus long de tous. Celui-là est inscrit en lettres d’or dans l’histoire du tennis. Beaucoup se souviennent de ce match qui a suscité beaucoup d’intérêt pour notre sport auprès d’un public plus large, venant d’autres sports par exemple. Dans une perspective plus large, je suis d’accord pour le tie-break au cinquième set, je soutiens cette décision de la part de tous les Grands Chelems. Celui dont je me souviens le plus ? Vous pensez au tie-break à 6 partout ?

Q. Oui.

R. Je me souviens d’un très bon match en cinq sets où j’ai gagné 7-6 au cinquième face à Stepanek à l’US Open très tôt dans ma carrière. C’est le match qui me vient à l’esprit maintenant. Et bien sûr ce match contre Roger à 12 partout à Wimbledon il y a quelques années, mais là, ce n’étais pas 6 partout.

Questions en français.

Q. Merci de répondre en français. Vous avez entendu cette semaine que Jo prenait sa retraite après Roland Garros. Il a été important pour vous pendant votre carrière, quels souvenirs gardez-vous de lui ? Que représente-t-il pour vous ?

R. Il a beaucoup de charisme, beaucoup d’énergie positive. Je pense que Jo a été l’un des joueurs les plus sympas que nous ayons eu sur le circuit depuis les vingt dernières années. Il a été très important pour notre sport. C’est une triste nouvelle. Mais je pense qu’il connait son corps parfaitement bien, et qu’il a des raisons de prendre cette décision. Je lui souhaite beaucoup de bonheur et à toute sa famille aussi. Je sais qu’il a une Académie de tennis pas loin de celle de Mouratoglou. Je ne me fais pas de souci pour lui une fois qu’il aura arrêté.

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