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ROLEX MONTE-CARLO MASTERS


April 10, 2022


Jo-Wilfried Tsonga


Principauté de Monaco

Conférence de presse


MEDIA DAY

Interview de JO WILFRIED TSONGA

Q. Vous vous êtes entraîné avec Gael hier. Vous sentez-vous nostalgique, ou êtes-vous vraiment un compétiteur dans ce tournoi ?

R. Oui, je suis un compétiteur dans ce tournoi, je me sens léger, c’est très agréable. Je viens ici pour profiter au maximum du temps que j’ai pour jouer. Je ne suis pas ici en amateur, je ne vais en profiter que si je fais ce que j’ai toujours fait dans ma carrière, c’est-à-dire me battre et essayer de gagner.

Q. Quelle est votre ambition pour ce tournoi ?

R. Vu ce que j’ai fait dernièrement, mon ambition n’est pas de voir trop loin, je ne me dis pas que je veux atteindre les quarts ou les demis, ou gagner le tournoi. Mon ambition s’arrête au premier match. Je veux vraiment le gagner et l’ambition se développera seulement si je peux passer quelques étapes.

Q. Cela signifie-t-il que si vous perdez au premier ou au second tour, vous ne serez pas déçu ?

R. J’ai toujours été un compétiteur, je serai forcément déçu si je perds. C’est ma vie de joueur de tennis. A chaque fois, même au dernier match, au presqu’au dernier match, je vais toujours vouloir le gagner. Je ne vais pas sur le court seulement pour m’amuser. Si le tournoi m’a invité, c’est que je suis compétitif.

Q. Après l’annonce de votre retraite, il y a eu beaucoup de réactions, de tweets. Les gens ont pris conscience de votre belle carrière. C’est devenu un grand événement que vous arrêtiez après Roland Garros.

R. Tout de suite après avoir fait l’annonce, j’ai tout coupé, mon téléphone, tout. Je ne voulais me laisser envahir par les émotions. Je garde ça pour après, quand j’aurai vraiment arrêté. Je ne veux pas penser maintenant à mon départ. Je veux jouer à fond jusqu’à Roland Garros. Je n’ai rien regardé pendant deux jours, puis j’ai entendu certains dire que c’était incroyable, et c’est devenu global, parce que j’ai joué partout dans le monde. C’est bien, je suis très honoré d’être autant reconnu. Quand j’aurai arrêté, alors je réaliserai ce que j’ai fait. J’espère que cela se terminera le mieux possible et que je pourrai remercier tout le monde à la fin.

Q. Cette semaine est pleine d’émotions, mais c’est aussi une semaine difficile à préparer avec quelques pépins physiques, comment vous sentez-vous ?

R. J’ai été un peu malade en rentrant après Miami, mais maintenant, je me sens bien. J’ai pu bien jouer ces quatre derniers jours, avec une bonne intensité, avec de bons joueurs. J’ai joué des sets d’entrainement. Curieusement, j’en ai gagné ! Cela faisait longtemps ! Tout se passe bien. J’espère avoir une bonne semaine et bien jouer.

Q. Pour revenir aux réactions, que vous dit-on dans les vestiaires ? Les joueurs sont sans doute venus vous voir, certains vous ont-ils dit de continuer à jouer ?

R. Certains oui. Cela leur fait bizarre, parce qu’ils ont mon âge et ils sont toujours là… cela les renvoie à eux-mêmes. Mais en général, tout le monde est bienveillant. Les jeunes, les moins jeunes, les coaches, tout le monde est gentil. Je suis content.

Q. Vous faites beaucoup pour les jeunes joueurs, vous avez votre académie, pouvez-vous nous dire plus précisément quels sont vos projets ?

R. Il n’y a pas d’objectif précis, mais quand j’étais jeune, j’ai été très soutenu, très aidé, j’ai eu de la chance tout au long de ma carrière. Maintenant le temps est venu pour moi de faire quelque chose de bien. J’aime mon sport. J’ai vraiment tout consacré au tennis et ce n’est pas parce que la compétition s’arrête que le tennis va disparaitre de ma vie.

Q. Vous avez joué votre dernier match l’année dernière dans un court vide, cela vous a-t-il convaincu qu’il fallait jouer encore une année, pour ne pas finir comme ça ? Gilles Simon a tweeté, j’arrive mon pote ! Pouvez-vous nous donner le tiercé dans l’ordre de la retraite de vos trois amis ?

R. Je ne sais pas si je veux répondre à ça. Pour la première question sur le court vide à Roland Garros, je vais être tout-à-fait honnête : cela m’était complètement égal. L’important pour moi était de gagner le match, de faire ce que j’aime faire, aller sur ce court Suzanne, ou je n’avais jamais gagné pour essayer de gagner encore ce match. L’absence du public n’avait aucune importance. A l’époque, je ne pensais pas du tout que j’allais arrêter. C’était juste un fait. Je n’ai aucun regret de ce match, je n’en veux pas du tout à la Direction d’avoir programmé le match sur ce court, parce que l’important pour moi était de jouer mon match et d’essayer de gagner. Physiquement, je n’étais pas du tout au mieux, mais je voulais me donner l’opportunité d’aller un peu plus loin, j’avais besoin de jouer des matches, c’était important pour moi.

Q. Avez-vous des souvenirs particuliers à ce tournoi de Monte Carlo ? C’est un tournoi spécial ?

R. Il y a beaucoup de moments dont je me souviens. Je me souviens de nos soirées, avec les joueurs, nous venions déguisés, nous passions un très bon moment. Je me souviens aussi de matches et de bonnes victoires, surtout celle contre Roger. J’ai passé des moments mémorables ici, tout le monde sait bien que la vue est magnifique, avec le début du printemps, il fait beau temps et c’est le début de la saison sur terre battue. C’est un agréable moment.

Q. Une question similaire : vous avez joué deux demis, deux quarts ici, avez-vous des regrets ?

R. On a toujours des regrets. Si je devais avoir des regrets, je regretterais tout, absolument tout ! Depuis un moment, je me pose cette question : ai-je des regrets ? La réponse est toujours la même. Si je commence avec des « si » j’avais fait ceci ou cela…. J’aurais été numéro 1 pendant 58 semaines d’affilée, j’aurais gagné un grand chelem…. Mais en réalité, j’ai écrit mon histoire et je n’ai aucun regret. C’étaient les faits de la vie. J’ai fait des choix à des moments précis dans des circonstances précises qui m’ont amenés là où je suis aujourd’hui et aujourd’hui, je suis heureux, je suis équilibré. Je n’ai pas été obligé de faire des choses folles pour être apprécié par le public, j’ai ce que je mérite d’avoir.

Q. Votre carrière n’est pas tout-à-fait terminée, mais quelle note vous donneriez-vous ? 19 sur 20 ou 15 sur 20 ?

R. Même réponse. Je ne veux pas me mettre une note. Je me mettrais une couleur, comme pour les enfants. Cette couleur est arc-en-ciel.

Q. Avez-vous le sentiment que vous faites une tournée d’adieu ? Et sans qu’on vous le demande, avez-vous des souvenirs qui remontent ?

R. Evidemment, c’est une tournée d’adieu, puisque j’ai annoncé ma retraite à l’avance. Chacun sait à chaque tournoi que je me rapproche de Roland Garros qui sera le dernier, et la fin de ma carrière. On peut donc dire que c’est une tournée d’adieu. Quelle était la deuxième question ?

Q. Avez-vous des souvenirs qui remontent ?

R. Pas vraiment, parce que je veux finir comme j’ai commencé. Les souvenirs, les émotions viendront quand j’aurais tiré le trait, à la fin de mon dernier match.

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