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OMNIUM BANQUE NATIONALE


August 14, 2021


Jessica Pegula


Montreal, Quebec, Canada

Conférence de presse


J. PEGULA / O. Jabeur

1/6, 7/6 (4), 6/0

Vendredi 13 août 2021

Q. Pouvez-vous nous parler du match et de votre performance ce soir ?

R. C’était un match fou. Beaucoup de hauts et de bas, des points bizarres. Il y a eu un peu de vent au début. Cela n’a pas bien commencé. Elle jouait très bien. J’ai regardé le chronomètre, et j’ai vu que le premier set a duré 20 minutes. Mon premier set contre Pavlyuchenkova l’autre soir a duré 23 minutes… J’ai regardé mon coach, je ne pensais pas pouvoir jouer un match pire que l’autre soir, mais c’était le cas. Je savais que si je pouvais conserver mon service, je conservais mes chances. Vers la fin, elle a fait quelques erreurs. J’ai pris le rythme et j’ai commencé à mieux jouer. Je m’en suis sortie dans ce troisième set. Un match intéressant, j’aurais pu le perdre, mais j’ai réussi. C’est dommage pour elle, mais je suis contente d’être resté présente jusqu’au bout du match.

Q. J’ai fait des recherches sur les statistiques qui démontrent que vous avez gagné quatre matches en trois sets d’affilée…

R. Jamais, je n’avais réalisé cela auparavant.

Q. Vous avez gagné trois fois d’affilée dans les qualifications de Hertogenbosch, 6/4 au troisième set. Vous avez perdu au premier tour du tableau principal.

R. OK.

Q. Et ensuite, le plus proche a été au Canada ! Vous avez gagné en trois sets en qualifications ?

R. Au Québec, c’est ça ?

Q. Oui.

R. J’ai joué contre Ons.

Q. Pas cette fois-là. Vous avez battu Nicole Gibbs au premier tour. Puis vous avez perdu contre Ostapenko. Un match très serré. La question est de savoir le travail que vous faites, que personne ne connait, qui vous permet de gagner quatre matches en trois sets d’affilée, dans les conditions de cette semaine, tard le soir ?

R. Je n’ai rien fait de si différent. J’ai fait des efforts supplémentaires à la gym pour améliorer mon dos et mes hanches, des choses comme ça. C’est une question de volonté. Là où il y a une volonté, il y a une solution. Honnêtement, certains sets sont passés très vite. Je ne suis pas là aussi longtemps que certains le pensent. J’ai perdu des sets en 20 minutes. Un match en trois sets, mais le premier set a duré 20 minutes. Ce n’était pas si terrible. Il fait humide. Tokyo a été épouvantable, rien ne peut être pire. Je ne me sens pas si mal. Je pense que l’humidité de là-bas m’a aidée à me préparer et le Sud de la Floride m’a aidé à me préparer à ici. Autre que cela, je n’aurais pas réussi à me préparer autrement, c’est surtout mental.

Q. Pensez-vous qu’économiser de l’énergie sur le court en vous montrant moins démonstrative est positif ? Vous dépensez moins d’énergie sur des choses négatives et à long terme vous pouvez dépenser cette énergie sur le tennis plutôt que sur des choses qui n’ont rien à voir ?

R. Oui, quand j’étais plus jeune et que j’avais des difficultés à gérer mon comportement sur le court, j’étais surtout négative ou trop énervée et je ne savais pas trop comment réagir. Cela peut vous paraitre bizarre, mais je n’avais pas une personnalité pour exister. Ces dernières années, bizarrement, je n’ai pas vraiment fait d’efforts. Mais les gens vous disent toujours, vous êtes si calme et vous semblez si confiante. C’est drôle parce que si vous m’aviez demandé à 15, 16 ans, si je vous avais suivi, on m’aurait dit que mon attitude était terrible. Ce n’est pas tant que je criais, mais j’avais l’air de ne pas être là. Et étrangement, c’est devenu mon identité sur le court. Incroyable. Cela montre bien que j’ai investi le travail sur le plan mental et physique pour obtenir cette identité mentale et physique. Quand j’étais plus jeune, les gens voulaient que je démontre bruyamment de l’énergie positive. J’ai essayé pendant longtemps, mais cela m’a pompé mon énergie. Je n’ai pas aimé. Cela m’a épuisé émotionnellement. C’est ce qui marche pour moi, mais je sais que d’autres fonctionnent autrement. Certains préfèrent montrer. Moi, j’essaie de ne pas en faire trop. Je me parle à moi-même, je dis à mon coach que c’est le pire set que j’ai joué en tennis, des petites choses. J’ai essayé de travailler sur le fait que si c’est négatif, c’est négatif. Vous le sentez et vous le laissez partir. C’est OK d’avoir des émotions, cela montre que vous êtes concernée. Je pense que vous gagnez à laisser passer et à aller sur le point suivant.

Q. Pouvez-vous nous parler du deuxième set en particulier. Elle semblait être bien lancée, mais vous avez pu réussir à revenir. Avez-vous senti qu’elle devenait moins rigoureuse sur son jeu de jambe, ses coups ?

R. Au début, j’ai pensé que je devais la faire jouer davantage. Je me suis dit que je n’allais pas laisser passer ces erreurs faciles, faire l’effort, jouer mieux. Cela ne marche pas toujours, mais ça a marché juste au bon moment ce soir. Je ne mettais pas beaucoup de balles dans le court. Elle profitait de tant de fautes directes de ma part. Soudainement, je me suis mise à réussir mes coups. La pression est là pour terminer le match. J’ai vécu la même chose hier soir. A 3 heures du matin, je menais 5/3, 40/0. Ce n’est pas si facile. Quand le rythme change, vous faites une double faute, un mauvais coup, l’autre fait un point gagnant et de nouveau la pression est sur vous. Je m’en suis rendu compte une fois que j’avais breaké. Je me suis dit, tiens le coup, elle va faire plus d’erreurs. Et les erreurs ont arrivées. Dans le troisième set, je me suis dit que si je pouvais tomber sur elle par surprise, conserver cette idée qu’elle allait faire des erreurs. Je voulais prendre l’ascendant autant que possible dans ce troisième set.

Q. Vous avez subi des défaites en trois sets difficiles cette saison. Dans les trois dernières, vous êtes revenue après avoir perdu le premier set, vous parlez de la pression de mener au score, mais aussi de l’inconvénient que cela représente, quelle expérience tirez-vous de tout cela ?

R. Beaucoup. Toute cette année, j’ai peu souvent perdu en deux sets, rarement ai-je été balayée. Mon coach me l’a confirmé. Ces joueuses voient qu’il en faut beaucoup pour te battre, que tu ne vas pas t’effondrer. Même si cela ne va pas dans ton sens tout de suite, cela s’arrangera forcément. Mais je me demandais quand cela allait concrètement changer. Je ne dis pas qu’il n’y avait pas de bonnes joueuses, j’ai perdu contre de très bonnes joueuses à l’époque. Je ne sais pas, cela a changé cette semaine. Cela m’a sans doute aidée de jouer sur dur. Je suis meilleure sur dur que sur terre battue ou sur herbe pour l’instant. C’est là que j’ai confiance. J’ai joué contre Elise Mertens, dans la même situation, en quart de finale, en menant d’un set, et 5/2 ; j’ai eu plusieurs balles de match, et j’ai perdu 6/0 au troisième. Je sais exactement ce qu’elle ressent maintenant ; c’est carrément horrible. Parfois, vous êtes submergée par vos émotions et vous vous dites que vous ne pouvez plus supporter ça. C’est OK parfois. Je suis juste contente d’avoir pu surmonter cela et d’avoir su l’utiliser comme une expérience utile, et d’être maintenant de l’autre côté.

Q. Avez-vous le sentiment d’être dans la plus grande demi-finale de votre carrière, un gros résultat pour vous, ou êtes-vous en mode tournoi ?

R. Cela ne parait pas si gros. Je ne sais pas si c’est bien ou non. Peut-être bien. Je me sens juste plus à l’aise à ce niveau. J’ai perdu quelques demi-finales, des matches serrés, dans ces Masters 1000. Je suis juste contente d’être passée ce soir. Je n’ai pas l’impression que ce soit une si grande victoire, enfin si, pour moi, à cause de la situation et d’en être sortie. Mais pas tant parce que c’est une demi-finale ou pour aller en finale. Je me sens bien maintenant. Nous verrons bien pour demain.

Q. Giorgi sera une adversaire différente, offensive comme Ons, mais d’une autre façon. Décrivez-nous comment ce sera de jouer contre elle alors qu’elle est dans une belle lancée ?

R. Elle est toujours difficile à jouer. Elle attaque et ne recule jamais. Cela ne me gêne pas de jouer contre une joueuse comme elle. Je pense que mon jeu peut rivaliser avec le sien, mais je vais devoir m’imposer plus tôt dans ce match. Je me le dis à chaque match. Mais cela n’arrive jamais. Je me le répèterai jusqu’à ce que ça marche. Surtout contre une joueuse comme elle où tout peut aller très vite et où je dois bien jouer et bien servir. Je pense que je retourne toujours bien. Le service reste très important. Je l’ai jouée plusieurs fois, je me sens à l’aise dans cette confrontation.

Q. Quand on vous disait, en junior, de serrer les poings, vous parliez des coaches, non ?

R. Oui, des coaches ou de mes parents, ou des gens, des coaches, tout type de coaches qui me regardaient jouer, qui me parlaient, ou quelque chose comme ça.

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